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La biodiversité du Costa Rica

La biodiversité du Costa Rica

Faune

La biodiversité du Costa Rica a permis à une faune (comme à une flore), l’une des plus variées et les plus riches au monde de se développer. 
Le pays abrite : 200 espèces de mammifères, dont le jaguar, seigneur de la forêt et l’étonnant paresseux – 160 espèces d’amphibiens dont de minuscules et ravissantes grenouilles dendrobates – 220 espèces de reptiles dont la redoutable vipère « fer de lance » et le basilic - lézard qui « marche sur l’eau » - 850 espèces d’oiseaux dont le mythique quetzal – 35 000 espèces d’insectes (et il en reste à découvrir…) dont le magnifique morpho…
Les gouvernements costariciens qui se sont succédés depuis les années 60 ont pris des mesures courageuses pour la préservation de l’environnement en créant 26 parcs nationaux, mais aussi des « réserves forestières » , des « refuges nationaux de la vie sylvestre » et des « zones protégées ».
Le premier parc national, la « Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco » voit le jour en 1963. De nombreuses initiatives privées ont elles aussi contribué à accroître la superficie des régions protégées avec la création de parcs et réserves privés. Le Costa Rica peut s’enorgueillir d’être le pays où près d’un tiers de la surface est territoire protégé !

Iguane

Il y en a presque partout dans le pays, de toutes tailles et de couleurs fort variées. Ces descendants des   dinosaures sont de paisibles animaux principalement végétariens. Attention de ne pas les écraser lorsqu'ils traversent les routes !

Quetzal

Ce superbe et farouche oiseau vit à partir de 1 000 m d'altitude dans les forêts nuageuses. C'est aussi l'unité monétaire du Guatemala, il figure au centre du drapeau de ce pays.

Pareseux

D’après une libre traduction d’un texte d' Aviarios Sloth Rescue Center 
Les paresseux ont toujours 3 doigts aux pattes arrière. Il existe 2 « types » de paresseux :
Les paresseux à 2 doigts aux pattes avant (Choloepus hoffmanni) : plus grands que ceux à 3 doigts, couleur café, nez marron et humide…
Les paresseux à 3 doigts aux pattes avant (Bradypus variegatus): gris plus petit, le mâle a une tache dans le dos ; le poil est ras…
 
Généralités sur ces étonnants animaux: 
Depuis la dernière période glaciaire, l'ordre des Xénarthres (Xenarthra) comprend trois espèces différentes : le petit tatou, le fourmilier et le remarquable paresseux. Il existe 2 types de paresseux : à 2 doigts et à 3 doigts. Celui à 2 doigts est omnivore, il mange des feuilles, des fruits, des animaux très lents ainsi que des œufs d’oiseau. Celui à 3 doigts est herbivore, il se nourrit uniquement d’une certaine variété de feuilles.
Le paresseux passe le plus clair de son temps dans la canopée des forêts humides d’Amérique latine, il dort plus de 18 heures par jour. Agile dans les arbres, le paresseux est maladroit au sol, néanmoins il nage bien et avec une certaine grâce. Il a quelques ennemis naturels : venant du ciel, les aigles harpies et, au sol, les jaguars et les serpents. Le paresseux est assez léger par rapport à sa taille, ce qui lui permet de se réfugier sur les plus fines branches s’il est poursuivi. Ses principales défenses sont le camouflage, la discrétion et le calme. Il survit souvent aux attaques, grâce à son habilité à se cacher, à s’agripper fermement aux branches et à sa capacité étonnante à guérir de blessures graves. Il est connu que le paresseux peut survivre à une chute de 28m et aussi suspendre sa respiration pendant 40 minutes. 
Le paresseux se trouve au centre d’un écosystème entier – différents types de mousses prolifèrent dans sa fourrure, améliorant son camouflage. Des mites et des coléoptères vivent également dans son pelage se nourrissant de ces mousses. Quand le paresseux descend, environ une fois par semaine, pour faire ses besoins, les mites en profitent pour y déposer leurs œufs.
C’est un animal solitaire, qui reste en couple juste le temps nécessaire à la reproduction. La mère a un seul petit à la fois, qu’elle portera, pendant plus d’un an, accroché à son ventre, le temps d’apprendre la vie de paresseux…
Loin d’être une « erreur de la nature », ce mammifère hautement spécialisé pourrait difficilement être mieux adapté à la vie dans les cimes des arbres.

Savez-vous qu’ils sont en en voie d’extinction ? 
Le paradis du paresseux a commencé à se morceler ces dernières décennies, depuis que l’homme empiète toujours plus dans les forêts du Nouveau Monde. Les forêts pluviales sont déboisées, les routes traversent son habitat, les lignes électriques le brûlent et l’électrocutent, les chiens l’attaquent et les enfants, ne trouvent rien de mieux que de le maltraiter. Sur les six espèces de paresseux recensées, le paresseux de Hoffmann est menacé et le paresseux à crinière du brésil est en voie d’extinction. Pendant ce temps, le nombre de paresseux blessés et orphelins ne cesse de croître.

Savez-vous que vous pouvez remédier à l'extinction des paresseux ?
Lorsque le tremblement de terre de 1991 au Costa Rica, a secoué leur maison, Judy et Luis Arroyo l’ont transformée en Bed & Breakfast. Ils proposaient des tours de leur forêt et de leur île, vitrine de plus de 300 espèces d’oiseaux. Leur destin changea lorsque trois jeunes voisines leur apportèrent une toute petite surprise : un paresseux à trois doigts orphelin. Ils l’appelèrent « Buttercup » (Bouton d’or). Ne trouvant que très peu d’ouvrages sur les paresseux, ils apprirent par leur expérience. Puis un autre paresseux arriva. Et encore un autre. Les Arroyos eurent tôt fait d’être connus comme centre de secours et d’élevage de paresseux - et les paresseux continuèrent d’arriver. « Buttercup » devint le paresseux le plus aimé et le plus photographié au monde. En 1998, les Arroyos se consacrèrent entièrement aux paresseux. Leur île fut désignée Réserve Nationale, et ils ouvrirent un centre de secours pour les paresseux, le « Aviarios Sloth Rescue Center ». Outre la réinsertion et les soins apportés à leurs pensionnaires, ils réussirent à réintroduire dans la forêt humide deux paresseux orphelins, élevés par eux. Des dizaines de paresseux arrivés au centre à l’âge adulte furent également réinsérés et réintroduits dans la canopée. En 2004, un nouveau centre éducatif s’ouvrit, un an plus tard, une clinique, une nursery et de nouveaux pavillons d’accueil. Le Centre de Secours des paresseux apprend aux enfants costariciens à apprécier ces animaux ainsi que leur écosystème. Il met à leur disposition un centre d’information oú ils peuvent apprendre les techniques d’élevage et les soins à leur apporter. L’espèce étant au bord de l’extinction, la sensibilisation des enfants à la cause est cruciale. Les projets du Centre de Secours prévoient une station d’études vétérinaires internationale, un partenariat avec les chercheurs des forêts humides du monde entier, et l’achat du reste de l’île pour agrandir le Refuge. Tout cela coûte de l’argent, beaucoup d’argent, que les Arroyos tentent de réunir avec leurs activités touristiques. Mais, tout le dévouement de Judy et de Luis, ne suffit pas à sauver la cause des paresseux, ceux-ci ont besoin de votre aide. Pourquoi n’adopteriez-vous pas un paresseux (ou deux!), ou ne feriez-vous pas un don pour développer l’un de leurs grands projets. Les paresseux vous remercient déjà, lentement, calmement mais très sincèrement...

Porter le nom de l’un des sept pêchés capitaux, n’est pas très avantageux... 
« Ces paresseux représentent la plus vile forme d’existence », écrivit Georges Buffon le grand naturaliste français lors de sa première description du paresseux en 1772. «Un défaut de plus aurait rendu leur existence impossible », a-t-il ajouté. 
Au cours des 2 siècles suivants le paresseux – aux mouvements lents et au sommeil facile- fut considéré comme un animal stupide, primitif, mal adapté, à tel point que l’on ne pariait pas cher sur sa survie. Il fallut attendre le milieu du 20ème siècle pour que les scientifiques découvrent la vérité sur cet animal remarquable : plutôt que primitif, le paresseux est l’une des créatures les mieux adaptées sur terre. Au lieu du mépris, le paresseux mérite notre étonnement, notre fascination et, en cette époque dominée par la vitesse, le fast-food et la surconsommation, il pourrait bien nous servir de modèle. Un Club du Paresseux mondialement connu a vu le jour, dont la philosophie « moins, plus lentement, non-violent » s’inspire directement du paresseux, tranquille, paisible et efficace.

Si vous pensez que cette créature paisible a peu à vous apprendre, considérez donc cela : après le dauphin, il est le seul mammifère à nous sourire en permanence…

Pourquoi ne pas adopter un paresseux ?

Le Centre de Secours du Paresseux Aviarios travaille à réhabiliter les paresseux blessés, malades et orphelins et les réinsérer dans la cime des arbres. Des dizaines de paresseux adultes ont retrouvé la santé et sont retournés dans la forêt. Plus excitant, Aviarios a pu réintroduire avec succès deux paresseux élevés depuis leur plus jeune âge par l’homme. Cependant, de nombreux paresseux arrivent trop estropiés ou mal adaptés à la vie sauvage. Ils deviennent alors des résidents permanents du Centre. Pour apporter votre soutien aux efforts en cours, vous pouvez adhérer au programme « Adoptez un paresseux ». Plusieurs candidats vous attendent, en photos, sur le site web du Centre.

Insectes

On a dénombré plus de 35 000 espèces d’insectes plus ou moins sympathiques vivant au Costa Rica (superbes papillons, fourmis de tailles diverses, coléoptères aux couleurs étonnantes, libellules, grillons, sauterelles, abeilles, mantes religieuses, tiques, scolopendres, mouches de toutes sortes…et aussi de désagréables moustiques…). Dans une moindre mesure, forêts et prairies du Costa Rica sont fréquentées par diverses espèces d'arachnides (araignées et 15 espèces de scorpions). Des précautions élémentaires sont à prendre avant chaque randonnée : manches et pantalons longs, bonnes chaussures fermées, crème anti-moustiques. . Attention à l'"Alacrán" (esp.), ou Centruroides margaritatus (lat.), la seule espèce de scorpion (taille : 110 mm, couleur ... café !) vivant au Costa Rica. Il n'est pas rare de le rencontrer dans les chambres des hôtels et des Lodges (même bien tenus). Sa piqûre même si douloureuse, est (heureusement !) loin d’être mortelle. Toujours vérifier ses chaussures avant de les enfiler et bien inspecter sa chambre, sans oublier sous le lit…

Tortues marines 

Descendant des cotylosaures et des chéoloniens, les tortues sont l'un des derniers animaux préhistoriques. Une espèce (Olive Ridley ou Lora) se rassemble en masse la nuit ("arribadas") sur certaines plages du Guanacaste (Côte Pacifique) pour y pondre lors de la marée montante. 
 
Cinq des sept espèces de tortues marines du monde viennent nidifier régulièrement sur les plages du Costa Rica.  
  
Tortue verte (fr.) – Tortuga verde ou Tortuga blanca (esp.) – Green sea turtle (ang.) – Chelonia myda (lat.) : 102 à 127 cm – 150 kg – Fréquence de nidification : 5 à 6 fois par saison, tous les 2 à 3 ans.

Lieux et période de nidification (ponte) :
•  côte caraïbe : Tortuguero ( juin à octobre).
•  côte pacifique : non. 
 
Tortue noire ou "Tora" (fr.) – Tortuga negra (esp.) – Black sea turtle (ang.) – Chelonia agassizi (lat.) : 70 à 95 cm – 40 à 70 kg – Fréquence de nidification : n.d.

Lieux et période de nidification (ponte) :
•  côte caraïbe : non.
•  côte pacifique : Guanacaste (Playa Cabuyal, Playa Minas et Playa Nombre de Jesus). 
 
Tortue Caret ou imbriquée (fr.) – Tortuga carey (esp.) – Hawksbill turtle (ang.) – Eretmochelys imbricata (lat.) : 70 à 90 cm – 70 kg – Fréquence de nidification : n.d.

Lieux et période de nidification (ponte) :
•  côte caraïbe ( avril à octobre) : Tortuguero, Cahuita, playa Negra, playa 12 Millas, playa Mondonguillo et Gandoca.
•  côte pacifique : sporadique. 
   
 Tortue de Ridley (fr.) – Tortuga lora (esp.) – Olive Ridley turtle (ang.) – Lepidochelys olivacea (lat.) : 60 à 75 cm – 35 à 40 kg – Fréquence de nidification : n.c.

Lieux et période de nidification (ponte) :
•  côte caraïbe : non.
•  côte pacifique : Playa Nancite (mai à décembre ) et Playa Ostional (toute l'année). 
 
Tortue Luth (fr.) – Tortuga baula (esp.) – Leatherback turtle (ang.) – Dermochelys coriacea (lat.) : 200 à 300 cm – 400 à 500 kg – Fréquence de nidification : 4 fois par saison.

Lieux et période de nidification (ponte) :
•  côte caraïbe ( de février à juillet avec des pics en avril et mai) : Tortuguero (Playa Jalova), Playa Matina, Cahuita, Playa Negra, Playa 12 Millas, Playa Mondonguillo et Gandoca.
•  côte pacifique (de septembre à mars , avec des pics d'octobre à décembre) : Playa Grande et Playa Langosta (Parc National Marin Las Baulas), Playa Naranjo, et sporadiquement à Playa Matapalo, Esterillos, Playa Camaronal et Playa Islita, Playas del Bosque Sur (incluant playas de río Oro, playas Garza et Punta Banco). 
 
Tortue Caouanne (fr.) – Tortuga carpintera (esp.) – Loggerhead turtle (ang.) – Caretta caretta (lat.) :100 cm 

Il y a eu quelques rapports de sa présence sur la côte Caraïbe (Tortuguero, Cahuita, Playa Negra, Playa 12 Millas, Playa Mondonguillo et Gandoca – d'avril à mai), mais aucune présence n'a été observée sur la côte Pacifique. 
 
Les tortues viennent pondre solitairement sur de nombreuses plages des deux côtes à n'importe quel moment de l'année. On dénombre environ 40 plages dans cette catégorie. Mais en raison du faible nombre d'animaux (de 1 à 20 tortues ) il est difficile de les observer.
Dans la deuxième catégorie la ponte est intensive : 20 à 100 tortues peuvent venir pondre en une nuit. Ces plages sont idéales pour l'observation : à Tortuguero les tortues Vertes et les Tortues Luth, à Playa Grande et Playa Naranjo les tortues Luth...
Dans la troisième catégorie la ponte est massive . Ce phénomène, appelé " arribada " est la nidification synchronisée de milliers de tortues de Ridley pendant une période de 3 à 9 jours. Les plages les plus importantes sont Playa Ostional et Playa Nancite. 
                
Tortue verte (fr.) – Tortuga verde ou Tortuga blanca (esp.) – Green sea turtle (ang.) – Chelonia mydas (lat.) :
Revenant régulièrement en grand nombre sur les mêmes plages pour y pondre, les femelles de la tortue verte et leurs oeufs ont constitué tout au long de l'histoire une source importante de nourriture pour les populations humaines locales et les navigateurs. Autrefois abondante dans les océans chauds du globe, cette tortue marine est devenue de plus en plus rare dans les régions où elle est exploitée pour le commerce. Elle est encore commune dans l'archipel d'Hawaii, mais actuellement elle pond rarement en Amérique du Nord, bien que des populations, encore relativement nombreuses, fréquentent les pâturages marins de Floride. Il reste une aire de ponte importante dans le Pacifique, dans les îles Galápagos au large de l'Amérique du Sud, et l'Atlantique du Sud en compte également une dans l'île Ascension; pour s'y rendre à partir de leurs pâturages marins du Brésil, les femelles doivent faire un voyage de 2 252 km . Le Costa Rica, la Malaisie, les Philippines et l'Indonésie entretiennent des aires de ponte protégées et réglementent la récolte des oeufs. Cinquante-huit pays, dont le Canada, ont aidé à protéger la Tortue verte en adhérant à une convention internationale régissant l'importation, l'exportation et l'utilisation des espèces menacées, mais la demande de soupe de tortue, entretenue par les gastronomes, "d'huile de tortue" pour la cosmétologie et de cuir de tortue pour la fabrication de chaussures, a favorisé la perpétuation d'un commerce souvent illicite. La Tortue verte est la deuxième plus grande des tortues marines, mesurant un mètre de long et pesant 150 kg . Il existe une variante blanche de la Tortue verte. Une femelle peut pondre plusieurs fois par saison, la moyenne étant de 5 à 6 fois. Après son dernier effort de ponte, elle retourne s'alimenter loin du Costa Rica, pour revenir sur la même plage deux ou trois ans plus tard. Son alimentation principale est composée d'herbes marines (herbe à Tortues - Thalasia testudium).
Tortuguero au Costa Rica est la plage de ponte la plus importante pour cette espèce dans les Caraïbes. Environ 8 000 femelles viennent y pondre chaque année entre juin et octobre.  
 
Tortue noire ou "Tora" (fr.) – Tortuga negra (esp.) – Black sea turtle (ang.) – Chelonia agassizi (lat.) :
Elle est semblable à la Tortue verte (certains considèrent que la tortue noire est une sous-espèce de la tortue verte), mais elle est plus petite et sa carapace est beaucoup plus foncée. En moyenne cette Tortue mesure de 70 à 90 cm de long et pèse entre 40 et 70 kilos. Sa distribution est limitée à la côte Pacifique américaine et, comme la tortue verte, elle mange des herbes de mer, des algues et des crustacés.Au Costa Rica, cette Tortue est relativement peu commune, un certain nombre d'observations attestent que dans le Guanacaste :
•  Playa Cabuyal : située derrière Bahía Culebra dans le Golfe de Papagayo, c'est une plage de ponte solitaire pour 3 espèces : La Tortue luth, la tortue noire et l'Olive de Ridley (Lora).
•  Playa Minas et Nombre de Jesus : au sud de Bahía Brasilito, on peut aussi y observer sur ces petites plages de sable blanc les Olives de Ridley et les Tortues Luth et de temps en temps, une ponte de Tortue Caret (Imbriquée). On peut accéder à ces plages par Conchal ou Matapalo.  
  
Tortue Caret ou imbriquée (fr.) – Tortuga carey (esp.) – Hawksbill turtle (ang.) – Eretmochelys imbricata (lat.) :
Il s'agit d'une des espèces les plus menacées et considérées comme au bord de l'extinction en raison de la forte demande pour sa carapace. Les écailles de sa carapace, qui peuvent être très épaisses, sont recherchées par les artisans pour faire des bijoux.
L'adulte peut atteindre 70 à 90 cm de long et peser 70 kg . Elle fréquente des eaux chaudes peu profondes comme les récifs coralliens où elle trouve ses aliments préférés : éponge de mer et crustacés.
La tortue Caret est difficile à observer car elle a tendance à nicher en solitaire sur de petites plages isolées. Au Costa Rica, elle pond ses oeufs en même temps que les tortues vertes et avec un peu de chance, on peut en rencontrer à Tortuguero. La ponte sur la côte pacifique est sporadique.  
 
Tortue de Ridley (fr.) – Tortuga lora (esp.) – Olive Ridley turtle (ang.) – Lepidochelys olivacea (lat.) :
C 'est l'une des plus petites tortues, mesurant de 60 à 75 cm de long et pesant entre 35 et 40 kg . Sa carapace est d'un vert olive terne. Son alimentation se compose principalement de crevettes, crustacés et autres invertébrés tels que le calmar.
Elle pond solitairement sur une quarantaine de plage de la côte Pacifique du Costa Rica, mais c'est également la seule espèce qui pond de façon synchronisée selon le phénomène connu sous le nom d"arribadas ". Le phénomène de l'arribada est directement lié au cycle lunaire, commençant en général au dernier quartier de lune mais il peut aussi se produire au premier quartier de lune. Il est impossible de prévoir la période exacte d'une "arribada" mais les meilleurs mois sont entre mai et décembre. Ces "arribadas" se produisent sur la plage de Nancite à la saison des pluies entre mai et décembre et à Ostional tout le reste de l'année.
•  Playa Nancite : plage de 1km de long est située dans le parc national de Santa Rosa (accès par Playa Naranjo, uniquement à pied). Les Tortues de Ridley et les autres Tortues qui y pondent sont totalement protégées. Après Ostional, il s'agit de la 2º plus grande plage de ponte du monde.
- Playa Ostional : plage rendue célèbre par le Dr Douglas Robinson, elle est située au village d'Ostional au nord de Punta Guiones, près de Playa Nosara. L'accès se fait via Nicoya et Santa Cruz. Les derniers kilomètres sont de la piste uniquement carrossables en 4x4 en saison des pluies. C'est la plage d'"arribadas" la plus importante au monde et le seul endroit autorisé à récolter des œufs de Tortue. L'association locale de développement d'Ostional (ADIO) contrôle la récolte et la vente légale d' 1 000 000 œufs par mois. Le projet est strictement et scientifiquement surveillé pour s'assurer qu'aucun dommage n'est fait à la population de tortue. Il s'agit là d'un véritable projet de développement durable au bénéfice double de l'homme et de la Tortue. Une grande proportion d'œufs est aussi et surtout détruite par des causes naturelles.  
  
Tortue Luth (fr.) – Tortuga baula (esp.) – Leatherback turtle (ang.) – Dermochelys coriacea (lat.) :
Cette tortue, avec une taille de trois mètre en moyenne et un poids allant jusqu'à 500 kilos est la plus grande des tortues marines du monde . Contrairement aux autres tortues, la tortue Luth n'a pas de revêtement corné. Sa carapace est constituée de nombreuses plaques osseuses recouvertes d'une peau épaisse et coriace. Il y a une différence de taille entre les individus du pacifique et ceux de l'Atlantique.
La Tortue Luth pondra environ 4 fois par saison entre 50 et 80 oeufs de la taille d'une boule de billard (on a même observé 9 pontes pour un même individu). La période d'incubation est approximativement de 60 jours. La superficie de l'habitat de ces tortues est très importante. Elles sont connues pour pouvoir résister à l'eau extrêmement froide et il en résulte qu'elles sont présentes des Tropiques aux Pôles. Elles se nourrissent de méduses et autres aliments mous.
Les plages de ponte de la Tortue Luth les plus importantes au Costa Rica sont :
Côte Caraïbe (février à juillet avec des pics en avril et mai) :
•  Playa Matina : située á 40 km au nord de Limon, on peut y accéder en voiture. C'est une plage de ponte massive.
•  Playa Tortuguero : située dans le parc national de Tortuguero, elle se trouve approximativement á 100 km au Nord de Limon. On peut y accéder par les canaux ou par avion. La plage principale de ponte, Playa Jalova, est dans les limites du parc.
•  et aussi au Sud de Limon : Cahuita, Playa Negra, Playa 12 Millas, Playa Mondonguillo et Gandoca.
Côte Pacifique (septembre à mars) :
•  Playa Langosta et Playa Grande (parc marin Las Baulas) : situées sur la Péninsule de Nicoya (Guanacaste) respectivement au sud et au nord de Tamarindo. Ce sont des plages de ponte massive . Pendant les mois les plus importants (octobre à décembre), on peut voir jusqu'à 70 Tortues par nuit. De juin à décembre, on peut également observer la ponte des Tortues de Ridley. Les deux plages sont accessibles de Tamarindo.
•  Playa Naranjo : située dans le parc national de Santa Rosa, l'accès y est extrêmement difficile. On peut y observer également des pontes massives de Tortues de Ridley et des Tortues Noires.
•  et sporadiquement à Playa Matapalo, Esterillos, Playa Camaronal et Playa Islita, Playas del Bosque Sur (incluant playas de río Oro, playas Garza et Punta Banco).

"Depuis 1988, à Playa Grande, un important site de ponte au Costa Rica est étudié : 1 367 tortues nidifiaient là en 1988-1989, 506 en 1994-1995 et seulement 117 en 1998-1999. Ont-elles choisi un autre site ? Non, répond l'équipe de James Spotila (université de Philadelphie), pas d'après les surveillances aériennes effectuées entre Mexico et l'Amérique du Sud. Et selon ces scientifiques, les méthodes de pêche pratiquées en mer, en particulier les filets dérivants, sont responsables de leur mortalité. Si rien n'est fait d'ici trois ans, il n'y aura plus qu'une cinquantaine de femelles pour aller pondre sur le site de Playa Grande, prédisent-ils. Cette baisse des effectifs est constatée sur d'autres lieux du Pacifique, comme au Mexique. «Les pratiques de pêche doivent être changées pour sauver la biodiversité marine», lancent les chercheurs américains. Des biologistes du centre de protection marine de Washington viennent d'ailleurs de porter plainte contre le gouvernement américain, l'accusant de ne pas respecter ses engagements sur la protection des espèces. Dans le collimateur, les palangriers hawaiiens, qui pêchent avec de grosses lignes de fond munies d'hameçons sur toute la longueur. Une agence gouvernementale américaine les a autorisés à augmenter leur quota de captures accidentelles."
" En lutte pour les luths - Des chercheurs agissent pour la survie des tortues menacées par la pêche et la pollution" 
 
par Sylvie BRIET - LIBERATION - 13 juin 2000

Toucan

La biodiversité du Costa Rica a permis à une faune (comme à une flore), l’une des plus variées et les plus riches au monde de se développer, jugez-en plutôt; le pays abrite : 200 espèces de mammifères, dont le jaguar, seigneur de la forêt et l’étonnant paresseux – 160 espèces d’amphibiens dont de minuscules et ravissantes grenouilles dendrobates – 220 espèces de reptiles dont la redoutable vipère « fer de lance » et le basilic - lézard qui « marche sur l’eau » - 850 espèces d’oiseaux dont le mythique quetzal – 35 000 espèces d’insectes (et il en reste à découvrir…) dont le magnifique morpho…
Les gouvernements costariciens qui se sont succédés depuis les années 60 ont pris des mesures courageuses pour la préservation de l’environnement en créant 26 parcs nationaux, mais aussi des « réserves forestières » , des « refuges nationaux de la vie sylvestre » et des « zones protégées ».
Le premier parc national, la « Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco » voit le jour en 1963. De nombreuses initiatives privées ont elles aussi contribué à accroître la superficie des régions protégées avec la création de parcs et réserves privés. Le Costa Rica peut s’enorgueillir d’être le pays où près d’un tiers de la surface est territoire protégé !

Refuges Nationaux

Les 9 principaux Refuges Nationaux de la Vie Sylvestre:
 
1 - BARRA DEL COLORADO
2 - CAÑO NEGRO
3 - CURU
4 - GANDOCA - MANZANILLO
5 - GOLFITO
6 - JUNQUILLA
7 - LA MARTA
8 - OSTIONAL
9- TAMARINDO

Barra del Colorado

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 95km à vol d’oiseau au Nord-est de San José, il est le long du Rio San Juan qui fait frontière avec le Nicaragua au Nord. Il n’est accessible que par la voie fluviale ou par les airs - Province de Limón.
Aire de conservation régionale : (ACTO) ÁREA DE CONSERVACIÓN TORTUGUERO (aire de conservation Tortuguero). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents, 1 jour : 10 USD, 2 jours : 20 USD, 3 jours : 30 USD…
Nationaux ou résidents, 1 jour : 1 000 colons, 2 jours : 2 000 colons, 3 jours : 3 000 colons…
Ouvert tous jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 27 10 29 29.
Bref descriptif : ce refuge est le prolongement du Parc National Tortuguero, L’organisation canadienne COTEC y étudie l’écosystème : lien . Le CCC est une association pour la conservation des tortues dans les caraïbes.
Infrastructures et activités : aucun équipement. Dans la région la pêche au tarpon est renommée.
Superficie : 81 179ha. Date de création : 26 juillet 1985

Caño Negro

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 127km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José, au Sud de Los Chiles. Le refuge est accessible par une piste soit depuis la route qui mène à Los Chiles, soit par une piste depuis la route qui mène à Upala. 4 X 4 fortement recommandé dans les deux cas - Province d’ Alajulela.
Aire de conservation régionale : (ACA-HN) ÁREA DE CONSERVACIÓN ARENAL-HUETAR NORTE (aire de conservation Arenal –Huetar* Nord).
* Huetar : nom d’une tribu indienne qui vivait dans cette région aux temps précolombiens.
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 800 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 24 60 00 55.
Bref descriptif : essentiellement consacré aux oiseaux pour une bonne part migrateurs, ce refuge s’organise le long d’une portion du Rio Frio qui abrite aussi de nombreux crocodiles et tortues d’eau douce. Un véritable paradis pour les ornithologues. 
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à l’embarcadère de la bourgade de Caño Negro. Aucun autre équipement. Quelques opérateurs locaux proposent des visites guidées en bateau à fond plat pour l’observation de la faune. Nous recommandons pour un séjour dans la région le Cañon de la Vieja Lodge, situé à 10mn à pied de l’entrée du parc ; le lodge organise aussi des visites en bateau du parc avec des guides de qualité. 
Superficie : 10 157ha. Date de création : 20 janvier 1984.

Curu 

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 95km à vol d’oiseau à l’Ouest de San José, au Sud de la péninsule de Nicoya. Le refuge est facilement accessible par la route - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : non disponible.
Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 26 4101 00 et 641-0590. Fax : (506) 26 41 03 94. 
Bref descriptif : ce refuge a été créé pour protéger la forêt du Sud et le littoral de la péninsule de Nicoya. Le parc abrite de nombreux animaux : singes capucins, pécaris, coatis, ratons laveurs, cerfs à queue blanche, iguanes, coyotes… et les « Maîtres des lieux », les aras rouges !
Infrastructures et activités : bungalows à énergie solaire : 35 USD par personne et par jour, incluant 3 repas et l’entée au refuge, randonnées à cheval : 10 USD par heure, service de guide sur demande. 
Superficie : 70ha. Date de création : 25 février 1983.

Gandoca 

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 145km à vol d’oiseau au Sud-est de San José, à la frontière du Panama. Le refuge est facilement accessible par la route via Bribri et la route pour Sixaola, mais en aucun cas par le littoral à partir de Manzanillo, comme le prétendent certains guides de voyage…sauf à pied par un sentier douanier (compter 4h de marche) - Province de Limón.
Aire de conservation régionale : (ACLA-C) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-CARIBE (aire de conservation La Amistad – Caraïbe).
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 000 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.Téléphone du parc : (506) 27 59 06 00.
Bref descriptif : pour une grande partie marine, ce refuge est le lieu de nidification des tortues marines, de récifs coralliens et, pour la partie terrestre, une réserve de l’écosystème de la région caraïbe.
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers (rarement ouvert) à la fin de la piste qui mène à la bourgade de Gandoca. Air de pique nique et eau potable. Un petit centre de conservation et de recherche sur les tortues accueille des étudiants.
Superficie : partie terrestre : 5 010ha – partie maritime : 4 431ha. Date de création : 29 octobre 1985.

Golfito

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 170km à vol d’oiseau au Sud-ouest de San José, au Nord de Golfito. Le refuge est accessible par des pistes, depuis la Panaméricaine un peu après Chacarita, ou depuis Golfito, 4x4 obligatoire dans les deux cas - Province de Puntarenas. 
Aire de conservation régionale : (ACLA-C) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-CARIBE (aire de conservation La Amistad – Caraïbe). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 800 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 27 83 56 73.
Bref descriptif : situé en bordure du Golfo Dulce, ce refuge est dédié à la vie sauvage de la côte Pacifique, de nombreux animaux (mais difficiles à observer) vivent dans cette forêt tropicale particulièrement humide. Las Esquinas Rainforest Lodge, centre de recherches et agréable éco-lodge situé au cœur du refuge est financé par le gouvernement autrichien. 
Infrastructures et activités : aucun équipement. Des sentiers permettent la découverte de ce parc notamment depuis la ville de Golfito. Camping autorisé après demande auprès du MINEA. Pour un séjour dans la région nous recommandons Las Esquinas Rainforest Lodge, qui organise aussi des excursions guidées dans ce parc. 
Superficie : 2 809ha. Date de création : 11 novembre 1988.

Junquilla 

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 215km à vol d’oiseau au Sud-ouest de San José dans le golfe de Santa Elena. Le refuge est accessible par une piste depuis la Panaméricaine qui se prend dans la petite ville de La Cruz. 4x4 recommandé - Province du Guanacaste.
Aire de conservation régionale : (ACG) ÁREA DE CONSERVACIÓN GUANACASTE (aire de conservation Guanacaste).
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 6 USD - nationaux ou résidents : 800 colons. Ouvert tous les jours 24 h / 24. Accueil des visiteurs de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 26 79 96 92.
Bref descriptif : situé au fond du golfe de Santa Elena, ce petit refuge est composé de forêt tropicale sèche et de mangrove. L’endroit est très esthétique avec de jolies perspectives sur les pointes Descartes et Blanca.
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à Junquilla. Aires de camping et de pique-nique. Toilettes et douches.
Superficie : 445ha. Date de création : 10 janvier 1995.

La Marta 

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 50km a vol d’oiseau au Sud-est de San José et à une vingtaine de kilomètres de la route asphaltée de Turrialba - Province de Cartago.
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Bref descriptif : ce petit refuge est composé de forêt primaire dans laquelle on trouve de nombreuses cascades et des grottes naturelles.
Superficie : 1 295ha. Date de création : 25 octobre 1993.

Ostional 

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 168km à vol d’oiseau à l’Ouest de San José, au centre Ouest de la péninsule de Nicoya. Le refuge est accessible toute l’année par une piste depuis Samara, 4x4 obligatoire, depuis le Nord uniquement en saison sèche ; le passage à gué du Rio Nosara présente des difficultés, voire une impossibilité, en période de crue - Province du Guanacaste.   
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque) 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 600 colons. Ouvert de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 26 86 49 67.
Bref descriptif : ce refuge est essentiellement connu pour être le lieu de ponte des tortues de Ridley. Les « arribadas », (phénomène synchronisé de ponte) voient des milliers de femelles arriver sur la plage la même nuit…
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à Playa Ostional. Visites guidées en espagnol et en anglais possibles par les guides de ADIO (Asociacion de Desarrollo de Ostional) Tél. : (506) 26 82 04 70.
Superficie : 72,84ha. Date de création : 24 octobre 1997.

Tamarindo

Situation : le refuge de la vie sylvestre est situé à environ 180km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José, à quelques kilomètres au Sud de Tamarindo. Le refuge est facilement accessible par la route - Province du Guanacaste.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 8 USD - nationaux ou résidents : 800 colons.
Bref descriptif : ce refuge est constitué pour l’essentiel de mangrove dans un estuaire qui abrite crocodiles et de nombreux oiseaux ; c’est aussi, comme à Ostional un lieu de ponte des tortues de Ridley.
Infrastructures et activités : aucun équipement. Ce refuge se visite essentiellement par bateau ou canoë.
Superficie : 385ha. Date de création : 5 juin 1990.

Flore

La biodiversité du Costa Rica a permis à une flore (comme à une faune), l’une des plus variées et les plus riches au monde de se développer. Plus de 10 000 espèces de végétaux ont été recensées, de taille, de couleur, de formes étonnantes qui font l’admiration des plus blasés…
Les gouvernements costariciens qui se sont succédé depuis les années 60 ont pris des mesures courageuses pour la préservation de l’environnement en créant 26 parcs nationaux, mais aussi des « réserves forestières », des « refuges nationaux de la vie sylvestre » et des « zones protégées ».
Le premier parc national, la « Reserva Natural Absoluta Cabo Blanco » voit le jour en 1963. De nombreuses initiatives privées ont elles aussi contribué à accroître la superficie des régions protégées avec la création de parcs et réserves privés. Le Costa Rica peut s’enorgueillir d’être le pays où près d’un tiers de la surface est territoire protégé !

L'Arbre National, le Guanacaste

Le Guanacaste (Enterolobium cyclocarpum)a été déclaré arbre national du Costa Rica par le décret n° 7 du 31 août 1959. A l'origine de ce décret, une campagne a été réalisée par le directeur du journal La Tribuna (qui n'existe plus aujourd'hui) afin de rendre hommage au rattachement du Guanacaste au reste du pays en 1824 lors d'un referendum. 
Cet arbre possède une écorce épaisse de couleur grise et d'aspect rugueux et s'utilise notamment pour le tannage des peaux et du cuir. L'écorce peut également être broyée et fermentée afin de recueillir un liquide servant à laver les vêtements. Ses feuilles sont grandes et elles-mêmes composées d'une multitude de feuilles plus petites, alternées, bipennées et sans pétiole et demeurent vertes pendant 8 ou 9 mois dans l'année.

Les fleurs sont petites, en forme de pompon aux étamines très larges de couleur blanche jaunâtre. Elles naissent par petits groupes de courts pétioles peu visibles et fleurissent lorsque l'arbre est déjà orné d'un feuillage vert pendant les mois de mai et juin. Elles appartiennent au groupe de fleurs le plus producteur de nectar. Ses fruits sont des légumes presque circulaires 
et sèment des graines en forme d'oreille.

Ses fruits représentent une source d'alimentation très importante pour la faune sylvestre durant l'été. Il s'agit d'un arbre qui a de grands besoins en eau, lumière et soleil. Il peut atteindre jusqu'à 15 mètres de hauteur et le diamètre de son tronc peut mesurer jusqu'à 4 mètres . C'est un arbre caducifolié (qui perd donc toutes ses feuilles pendant l'hiver) considéré comme un arbre puissant et d'une longue durée de vie (60 à 70 ans).

Le nom de Guanacaste vient de la langue aztèque : de "Guautil" : arbre et " Nacaztli" : oreille (ce qui signifie textuellement l'arbre aux oreilles ou bien l'arbre qui entend). Cette signification est due à la forme de ses fruits, des cosses dures et brillantes de couleur café en forme d'oreille.
Le Guanacaste se trouve généralement isolé sur les plaines richement cultivées bordant le cours inférieur des rivières et des ruisseaux, parfois ; il est utilisé comme arbre d'ornement. Il s'agit d'une espèce menacée car il fournit un bois de qualité, utilisé pour la fabrication de meubles de luxe, lourds et durables (pour toute une vie, dit le dicton populaire).

Dormilona (plante)

La "Dormilona" (Mimosa pudica) est une plante rampante sensitive qui replie ses feuilles dès qu'on l'effleure. On l'appelle localement "No me Toques" : ne me touche pas...ona (plante).

Forêt pluviale

La forêt dite pluviale ("rainforest") s'étend jusqu'à 1 000 m, laissant, au delà, place à la forêt nuageuse. Il existe toutes autres sortes de forêts : tropicale sèche, humide...

Petit lexique botanique (d'après Larousse):

Bipenné  adj. (du latin penna : plume) Se dit d'organes végétaux dont l'axe porte 2 rangées symétriques d'éléments identiques courts et serrés.

Caducifolié  adj. (de caduc) Bot. Qui perd ses feuilles en hiver ou à la saison sèche dans les régions tropicales.

Limbe  Bot. Partie principale et étalée de la feuille – partie large et étalée d'un pétale et d'un sépale.

Pétiole  (du latin petiolus : petit pied) Partie rétrécie reliant la limbe d'une feuille à la tige.

Sépale  (du latin sepalum) Bot. Chacune des pièces du calice d'une feuille.

Réserves biologiques

1 - CABO BLANCO
2 - BARBILLA
3 - CARARA
4 - HACIENDA BARU
5 - HACIENDA LA PACIFICA
6 - HITOY - CERERE
7 - ISLA DEL CAÑO
8 - ISLAS GUAYABO - NEGRITOS Y PAJAROS
9 - LOMAS DE BARBUDAL
10 - MANUEL ALBERTO BRESNES
11 - MARENCO
12 - MONTEVERDE
13 - RARA AVIS

Barbilla 

Situation : la réserve est située à environ 70km à vol d’oiseau à l’Est de San José sur le piémont Est de la Cordillère de Talamanca. La réserve est difficilement accessible depuis la localité de Pacuarito, située à l’Est de Siquirres sur la route N° 32 – A cheval sur les Provinces de Limón et de Cartago.  
Aire de conservation régionale : (ACLA-C) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-CARIBE (aire de conservation La Amistad – Caraïbe). 
Téléphone du parc : (506) 27 68 76 43.
Bref descriptif : cette réserve est consacre à la préservation de la forêt tropicale de transition entre la région caraïbe et celle de la cordillère de Talamanca. C’est aussi le berceau de l’ethnie indienne Cabecar.
Infrastructures et activités : le parc dispose d’un bâtiment administratif à Brisas de Pacuarito. A disposition : eau potable, sanitaires, électricité et communication par radio. Sentiers de découverte (guide local fortement recommandé).

Carara 

Situation : la réserve est située à environ 108km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. La réserve est facilement accessible depuis la route N° 34, qui mène d’Orotina à Jaco. L’entrée est située à quelques dizaines de mètres après le pont qui franchit le Tarcoles, en venant du Nord. Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACOPAC) ÁREA DE CONSERVACIÓN PACÍFICO CENTRAL (aire de conservation Pacifique centre). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 000 colons. Ouvert tous les jours de 8 heures à 16 heures.
Téléphone du parc : (506) 23 83 99 53.
Bref descriptif : cette réserve est essentiellement intéressante pour l’observation ornithologique, c’est notamment l’habitat de l’une des plus grandes populations d’aras rouges.
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à l’entrée de Quebrada Bonita. Eau potable, parking et salle d’accueil. Chemins de découverte. Nous recommandons aussi la très instructive et impressionnante promenade en bateau sur le Rio Tarcoles pour observer oiseaux et crocodiles énormes… Le nom de ce Parc National vient du dialecte indien Huetar : crocodile (qui sont très nombreux dans le Rio Tarcoles). 
Superficie : 5 240 ha. Date de création : 1 juin 1978.

Hitoy - Cerere 

Situation : la réserve est située à environ 108km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. La réserve est très difficilement accessible - Province de Limón.
Aire de conservation régionale : (ACLA-C) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-CARIBE (aire de conservation La Amistad – Caraïbe).
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 000 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506 27 58 39 96.
Bref descriptif : cette réserve est consacrée à la préservation des écosystèmes du piémont de la cordillère de Talamanca. De nombreux animaux y vivent en abondance : jaguar, pécaris, singes, tapirs, paresseux, agoutis…et plus de 300 espèces d’oiseaux. 
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à l’entrée de la réserve. Aucune autre infrastructure dans cette réserve très sauvage et encore peu explorée….
Superficie : 9 945ha. Date de création : 27 avril 1978.

Isla del Caño 

Situation : la réserve est située à environ 135km à vol d’oiseau au Sud-ouest de San José. La réserve, qui est une île, est accessible uniquement par bateau, notamment au départ de Drake, seule la plage où se situe le poste de garde est autorisée au débarquement - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACOSA) ÁREA DE CONSERVACIÓN OSA (aire de conservation Osa).
Conditions d’entrée : étrangers non résidents, 1 jour : 10 USD, 2 jours : 20 USD. . Ouvert tous les jours de 8 heures à 16 heures.
Nationaux ou résidents, 1 jour : 1 600 colons, 2 jours : 3 200 colons.
Téléphone du parc : (506) 27 35 52 82.
Bref descriptif : cette réserve est consacrée d’une part, à la conservation de la forêt pluviale du littoral Pacifique, d’autre part, les riches fonds sous-marins sont eux aussi protégés (plongées bouteille et apnée autorisées). Le nom Isla del Caño vient du mot espagnol « caño » qui signifie (dans ce contexte), « canalisation ». Les navigateurs venaient fréquemment faire le plein d’eau douce aux cascades qui descendent directement dans le Pacifique, comme si elles étaient « canalisées ». 
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à l’entrée de la réserve sur la seule plage autorisée au débarquement. Eau potable et centre d’informations aux visiteurs. Un sentier facilement praticable et bien balisé conduit à de petits sites archéologiques dont un cimetière précolombien et un qui expose quelques-unes des fameuses « Sphères » (de petite taille). Un autre sentier mène à un beau point de vue sur une partie de l’île… 
Superficie : partie terrestre : 200ha, partie maritime : 2700ha. Date de création : 30 septembre 1976.

Islas Guayabo 

Situation : les réserves sont situées à environ 95km à vol d’oiseau à l’Ouest de San José. Les réserves, qui sont des îles, sont accessibles par bateau au départ de Paquera pour Guayabo et Negritos et au départ de Morales pour Pajaros - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Bref descriptif : ces trois petites réserves, des îles rochers, sont consacrées essentiellement à la protection des oiseaux de mer qui y nidifient. 
Superficie : Guayabo : 6,07ha – Negritos : 141,64ha – Pajaros : 4,05ha.
Date de création : Guayabo et Negritos : 27 décembre 1982 – Pajaros : 15 mai 1976.

Lomas de Barbudal 

Situation : la réserve est située à environ 145km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José. La réserve est facilement accessible par une piste depuis la Panaméricaine entre Liberia et Bagaces - Province du Guanacaste.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Bref descriptif : la particularité de cette réserve de forêt tropicale est d’abriter 250 espèces d’abeilles, soit presque le quart des espèces connues dans le monde !
Infrastructures et activités : à l’entrée du parc : petit musée nommé « Casa Patrimonio » et renseignements.
A Bagaces l’association non gouvernementale « Amigos de Lomas Barbudal » (Tel : (506) 671 10 29) renseignera les visiteurs sur cette réserve et pourra fournir un guide.
Superficie : 2 645ha.Date de création : 5 mars 1986.

Manuel Alberto Bresnes 

Situation : la réserve est située à environ 68km à vol d’oiseau au Sud-ouest de San José dans la Cordillère de Tilaran. La réserve est accessible par une piste difficile depuis la Panaméricaine qui se prend en direction de la petite localité de Miramar. 4 X 4 obligatoire - Province d’Alajuela.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Bref descriptif : cette réserve est consacrée à la préservation de la forêt tropicale des hautes terres, il abrite une station biologique de l’Université du Costa Rica.
Superficie : 7 794ha. Date de création : 20 août 1993.

Marengo 

Situation : la réserve est située à environ 145km à vol d’oiseau au Sud-ouest de San José. La réserve, dans la partie Ouest de la péninsule de Osa, est accessible depuis la petite localité de Drake, puis par bateau - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACOSA) ÁREA DE CONSERVACIÓN OSA (aire de conservation Osa).
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : gratuit - nationaux ou résidents : gratuit. Visite guidée : 40 USD. Ouvert tous les jours.
Téléphone du parc : c/o Punta Marenco Lodge : (506) 22 92 18 28.
Bref descriptif : cette petite réserve dite de catégorie « mixte » est composée de forêt primaire et secondaire, un joli « rio » et des cascades traversent le territoire avant de se jeter dans le Pacifique…Des sentiers permettent d’agréables randonnées.
Infrastructures et activités : aucun équipement.
Superficie : 1 255ha. Date de création : 17 avril 1997. Après un décret du Président José Figuerres Ferrer en 1996.

Monteverde 

Situation : la réserve est située à environ 80km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José. La réserve est facilement accessible par des pistes, soit depuis la Panaméricaine, soit depuis Tilaran. 4X4 fortement recommandé - A cheval sur les Provinces d’Alajuela et de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACA-T) ÁREA DE CONSERVACIÓN ARENAL-TEMPISQUE (aire de conservation Arenal – Tempisque).
Conditions d’entrée par jour : étrangers non résidents adultes : 17 USD, enfants : 9 USD - nationaux ou résidents adultes : 5 USD. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 26 45 51 22.
Bref descriptif : cette réserve, composée d’une forêt de nuages, est située sur la cordillère de Tilaran à la limite du partage des eaux. Sanctuaire pour la protection de la flore et de la faune, Monteverde est très (trop ?) fréquentée…
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers à l’entrée de la réserve. Guides à disposition pour des visites diurnes et nocturnes.
Superficie : 5 000ha. Date de création : 1972.

Rara Avis 

Situation : la réserve est située à environ 50km à vol d’oiseau au Nord-est de San José. La réserve est difficilement accessible par une piste, depuis la route N° 4 qui se prend dans la bourgade d’Horquetas. Gros 4X4 obligatoire. Pour accéder au lodge, à partir d’un certain point, il faut compter environ 3km sur un tracteur (peu confortable) ou de cheval et autant pour en ressortir. - Province d’Alajuela.
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : l’entrée est réservée aux résidents de la partie hôtelière. 2 nuits minimum fortement conseillé - Ouvert tous les jours uniquement sur réservation.
Téléphone du parc : (506) 27 64 11 11.
Bref descriptif : Rara Avis (oiseau rare au sens figuré) est située à 700m d’altitude, en bordure du Parc National Braulio Carrillo, cette réserve privée est la plus ancienne du Costa Rica. Elle offre entre autres intérêts l’une des plus belles chutes d’eau à étages d’Amérique centrale. La réserve se visite soit à pied, soit à cheval. La forêt primaire abrite 367 espèces d’oiseaux, 157 espèces d’orchidées, une vingtaine de mammifères, 102 espèces de reptiles et d’amphibiens… !
Infrastructures et activités : la partie lodge « Rara Avis Albergue de Montaña » est composée de 3 types de logements rustiques : “Waterfall Lodge”, “River Edge Cabin” et “Casitas”. Salle de bains privée avec eau chaude dans toutes les formules. Restaurant (pension complète seulement), nombreuses activités. 
Superficie : 500ha. Date de création : 1983.

Réserves forestières et monument national

Les 12 principales Réserves Forestières, air récréative, forêt (bois) et jardins botaniques - Le Monument National (Monumento Nacional) du Costa Rica.

1 - CORDILLERA VOLCANICA CENTRAL
2 - GOLFO DULCE
3 - GRECIA
4 - LOS SANTOS
5 - MATINA – PACUARE
6 - RIO MACHO
7 - TABOGA
8 - AREA RECREATIVA RICARDO JIMENEZ 
OU PARQUE PRUSIA
9 - BOSQUE ETERNO DE LOS NIÑOS
10 - BOSQUE NACIONAL DIRIA
11 - JARDÍN BOTÁNICO LANKESTER
12 - LAS CRUCES – JARDIN WILSON
13 - MONUMENTO NACIONAL GUAYABO

Diria 

Situation : la réserve est située à environ 160km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José. La réserve est facile d’accès par une piste au départ de Santa Cruz via la bourgade de Retallalo vers le Sud. - Province du Guanacaste.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 000 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 26 80 19 30.
Bref descriptif : située en haute terre dont l’altitude maximum est de 983m pour le Cerro Vista al Mar, ce parc est composé de forêts de nuages. De nombreuses rivières y prennent leur source. Deux agréables sentiers de randonnée mènent à la jolie chute d’eau « Brasil ».
Infrastructures et activités : poste de gardes forestiers, logement sommaire pour 25 personnes avec eau potable, laboratoire de recherche et salle de travail.
Superficie : 5 423ha. Date de création : 9 juillet 1991.

Cordillère Volcanique 

Situation : la réserve est située à environ 28km à vol d’oiseau à l’Est de San José. La réserve est facilement accessible, depuis la route N° 32 San José / Guapiles. - A cheval sur les provinces d’Heredia, de Limón et de Cartago.
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours. 
Bref descriptif : la réserve a pour but la protection hydrographique et écologique de cette région composée d’une forêt dense à la structure végétale complexe. 
Infrastructures et activités : aucun équipement.
Superficie : 61 512ha. Date de création : 28 octobre 1975.

Grecia 

Situation : la réserve est situé à environ 30km à vol d’oiseau au Nord-est de San José. La réserve est facilement accessible, depuis la route qui relie Alajuela au Parc National Poas. - Province d’Alajuela.
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 6 USD - nationaux ou résidents : 600 colons. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Bref descriptif : située sur le contrefort Sud-ouest du volcan Poás, cette réserve bénéficie de jolie points de vue sur la Vallée Centrale.
Infrastructures et activités : chemins de randonnée, aires de pique-nique dans le « secteur » Bosque de los Niños.
Superficie : 2 630ha. Date de création : 25 janvier 1974.

Los Santos 

Situation : la réserve est située à environ 48km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. La réserve est facilement accessible par plusieurs pistes, depuis la Panaméricaine entre Vara de Roble et le Cerro de la Muerte. La région la plus facilement accessible est celle de San Gerardo de Dota - Province de Cartago.
Aire de conservation régionale : (ACOPAC) ÁREA DE CONSERVACIÓN PACÍFICO CENTRAL (aire de conservation Pacifique centre). 
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours.
Bref descriptif : située en altitude (le Cerro de la Muerte culmine à 3491m), cette réserve est composée de forêt primaire et secondaire. De nombreux et tumultueux ruisseaux dévalent les pentes de la Cordillère de Talamanca jusqu’au Pacifique. De nombreux oiseaux peuvent y être observés dont le mythique Quetzal resplendissant…
Infrastructures et activités : aucun équipement. INBio y a centre de recherche.
Superficie : 59 947ha. Date de création : 26 juillet 1995.

Matina 

Situation : la réserve est située à environ 88km à vol d’oiseau à l’est de San José. La réserve n’est accessible que par la voie fluviale - Province de Limón.
Aire de conservation régionale : (ACLA-C) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-CARIBE (aire de conservation La Amistad – Caraïbe).
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours.
Bref descriptif : située à l’embouchure du Río Pacuare, cette réserve est pour l’essentiel composée de mangrove et de marécages dans lesquels nichent de nombreux oiseaux.
Infrastructures et activités : aucun équipement
Superficie : 475,91ha. Date de création : 23 mars 1973.

Golfo Dulce 

Situation : la réserve est située à environ 135km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. La réserve est facilement accessible, depuis la route qui relie Chacarita à Rincon. - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACOSA) ÁREA DE CONSERVACIÓN OSA (aire de conservation Osa).
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours.
Bref descriptif : la réserve est située au cœur de la péninsule de Osa, elle est le prolongement de Corcovado et de Marenco. 
Superficie : 60 539ha. Date de création : 27 juin 1979.

Rio Macho

Situation : la réserve est située à environ 50km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. La réserve, très difficile d’accès est bordée par la Panaméricaine entre Vara de Roble et le Cerro de la Muerte - Province de Cartago.
Aire de conservation régionale : (ACLA-P) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-PACÍFICO (aire de conservation La Amistad – Pacifique).
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours.
Bref descriptif : sans aucun sentier ni aménagement, cette réserve composée de forêts différentes du fait de l’altitude variée est l’une des plus sauvages et âpres du pays.
Infrastructures et activités : aucun équipement.
Superficie : 22 567ha. Date de création : 23 janvier 1964.

Taboga 

Situation : la réserve est située à environ 120km à vol d’oiseau au Nord-ouest de San José. La réserve est facile d’accès par une piste au départ de la Panaméricaine à la hauteur de San Miguel, quelques kilomètres au nord de Cañas. - Province du Guanacaste.
Aire de conservation régionale : (ACT) ÁREA DE CONSERVACIÓN TEMPISQUE (aire de conservation Tempisque)
Conditions d’entrée : pas de droit d’entrée. Ouvert tous les jours.
Bref descriptif : cette petite réserve située sur les contreforts des monts du Guanacaste, dans la région du Río Tempisque, a pour but la protection de la forêt tropicale locale.
Infrastructures et activités : aucun équipement.
Superficie : 748ha. Date de création : 23 mai 1978.

Jardins botaniques

Lankester U.C.R

Situation : le jardin est situé à environ 25km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. Le jardin est facile d’accès au départ de Cartago, prendre la route en direction de Paraíso sur 4km, surveiller la route à droite qui y mène – 
Province de Cartago.
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 5 USD – étudiants non résidents : 3,50 USD – nationaux ou résidents : 1 000 colons – enfants de moins de 6 ans : gratuit. Ouvert tous les jours de 8 heures 30 à 16 heures 30.
Téléphone du parc : (506) 25 92 18 06.
Bref descriptif : de renommée internationale, ce jardin abrite dans des serres et en extérieur une collection de plus de 3 000 espèces de plantes, dont de très nombreuses orchidées (floraison essentiellement de janvier à mars).
Infrastructures et activités : accès handicapés, boutique, parking.
Superficie : 11 ha. Date de création : 2 mars 1973 par l’Université du Costa Rica.

Las Cruces 

Situation : le jardin botanique est situé à environ 165km à vol d’oiseau au Sud-est de San José. Le jardin est facile d’accès à quelque 5km depuis San Vito, par la route asphaltée qui mène à Nelly - Province de Puntarenas.
Aire de conservation régionale : (ACLA-P) ÁREA DE CONSERVACIÓN LA AMISTAD-PACÍFICO (aire de conservation La Amistad – Pacifique).
Conditions d’entrée : visite guidée ½ journée, étrangers non résidents : 18 USD - nationaux ou
résidents : 10 USD. Ouvert tous les jours de 8h à 16h.
Téléphone du parc : (506) 25 24 06 28.
Bref descriptif : cette station biologique, administrée par l’OTS (Organización para Estudios Tropicales), inclut le Jardin Botanique Wilson consacré aux plantes subtropicales ornementales peu connues. Très belle collection de fougères, d’orchidées, de broméliacées, d’héliconies…qui se développent en forêt tropicale pluviale. 
Infrastructures et activités : visites guidées, chambres et restaurant, boutique, accès Internet, parking. Pour y loger : réserver longtemps à l’avance. Nous contacter pour toutes réservations.
Superficie : 250ha. Date de création : 1973.

Ricardo Jimenez ou Parque Prusia (Aire Récréative)

Situation : cette aire récréative (dans le domaine du Parc National Irazù), est située à environ 28km à vol d’oiseau à l’Est de San José. Le parc est facilement accessible par la route - Province de Cartago. 
Aire de conservation régionale : (ACCVC) ÁREA DE CONSERVACIÓN CORDILLERA VOLCÁNICA CENTRAL (aire de conservation cordillère volcanique centrale). 
Conditions d’entrée : étrangers non résidents : 10 USD - nationaux ou résidents : 1 000 colons. (Celles du PN Irazu).
L’aire récréative est actuellement fermée au public pour des raisons de sécurité.
Téléphone du parc : (506) 25 51 93 98. (Le même que celui du PN Irazu).
Bref descriptif : cette Aire Récréative a été créée pour que la catastrophe* de décembre 1963 ne se reproduise plus. Le fait de ne plus couper d’arbre stabilise l’érosion et dans un parc national il n’est pas permis d’y construire donc d’y habiter.
* Le 2 décembre 1963 la localité de Taras de Cartago a été anéantie (on a déploré 24 morts et plus de 100 maisons détruites) par l’accumulation de cendres émises par le volcan Irazú et par les conséquence de la crue du Rio Reventado.
Infrastructures et activités : sentiers de randonnée et aire de pique-nique au lieu dit « Arboretum », et camping à « la Laguna del Derrumbe ». Le poste de gardes forestiers est le même que celui du Parc National Volcan Irazu. Autour du parking : cafétéria, toilettes, boutique de souvenirs, aire de pique-nique.
Superficie : 2 428ha. (Celle du Parc National Irazú). Date de création : 9 août 1955. (Celle du Parc National Irazú).